mercredi 26 septembre 2007

la guerre? tout le monde ne s'en fout plus...

par le présent nous avons le triste honneur de relever que le mot, en de hautes instances, a été désormais prononcé, et devons vous annoncer que le processus est viatiquement enclenché.

ce n'est pas faute d'avoir poussé le hola.

souvenons nous c'était en février.

https://www2.blogger.com/comment.g?blogID=29446340&postID=4573851548103697170

sur le fond rien n'a changé mais sur la forme cela commence à s'agiter. le cycle glauque classique : des profondeurs à la surface avant de retourner aux profondeurs. pour ce mois l'adage est tout trouvé : en septembre personne ne débande. le sujet sur l'échelle des désastres annoncés est passé d'épineux à aigue. déja. comme une appendicite, cela fait de plus en plus mal jusqu'a ce que l'on tranche. sinon cela pète à l'intérieur et pourri tout d'un jus vicié. dans les deux cas il reste des traces.

en pleine creusée du tunnel le chat et le chien s'associent pour hurler à la face du monde un message en bouteille de lait : bordel mais qu'est ce que vous avez fait pour en arriver là?

et puis comment arrêter cette machine infernale? il est navrant de constater que les organes communiquants et perfusés de notre grand corps malade, relayent à présent, et en trombes, d'improbables probabilités possibles. tels des mineurs de sapes il travaillent sous la muraille de l'opinion pour créer des brêches.

dans le même temps les sentinelles guerrisseuses de la raison s'éteignent les unes après les autres sous les coups de levages et d'abaissages de manettes manipulées en mains gantées. par exemple pourquoi ce très bon blog anglophone, régublié, documenté, intérréssant, et sans doute bien intentionné, n'a pas émis depuis le mois de juin?

http://iranvaus.blogspot.com/

coincidence? complot? le problème n'est pas la réponse mais bien pourquoi les questions se posent.

bientôt ce sera le blackout.

enfin pas tout à fait. la voie illuminée, la seule, l'unique, l'officielle, restera bien éclairée pour rentrer dedans direct sur la digue du port embrumé de la destinée.

bientôt tout le monde se méfiera de tout le monde.

tout d'abord il faut se méfier des écureuils et de leurs grandes oreilles.

ainsi le petit barbecue de cet été dans le Maine n'avait pour but que de lacher, au moment ou la graisse des saucisses commence à suinter en grésillant sur le charbon, d'un ton badin matiné d'accent à couper au couteau, entre une cote de boeuf texane et un bol de goulash franco hongrois, que le temps était venu, qu'il allait falloir mettre le paquet. un briefing en règle, en famille, quelques silences et contre alto insérés dans la partition d'un commun accord, et à la rentrée en avant le tintamare. ces funestes présidents vont nous enfourner la tete la première dans le sac de noeud le plus emmélé de toute l'histoire.

mais...qui voila? qui c'est qui se fait tout petit dans son coin là-bas? viens mon petit barbu, viens t'exprimer à la tribune de l'humanité. le chien et le chat ont bien tendu l'oreille pour écouter hier cet expert en discours tordus. live mondiovision. et les doutes ne sont pas dissipés. proxelitisme forcené, arrogance cool, provocations distillés, au final une extreme habileté, un exercice parfait de diplomatie ouatée bien imprégnée de lotion agressive et cancérigène. le cancer ou la grangrène. reste plus qu'a choisir.