le chat
il a vu la chatte blonde revenir roder aujourd'hui...sans doute attirée par l'odeur du deuil. jusque sur sa terrasse...evidemment le chien, ce traitre pervers, n'a pas bronché trop content de voir comment allait se passer la rencontre, toujours à saloper son boulot de gardiennage.
lui, il a du activer sa barrière invisible, qu'il pense infranchissable, et qu'il a bréveté depuis longtemps déja avec elle. au final c'est fou comme une position, une attitude, une oreille plus basse que l'autre, une queue fouettant l'air valent bien mieux que tous les miaullements du monde. les chats aussi ont leur langue des signes.
en conséquence...ils ont fait la conversation, comme on dit, et elle dans son timbre si particulier lui à débité un flot ininterrompu de miaulements parfois fadasses et souvent redondants.
bien sur, ils s'étaient effleurés autrefois, dans le verger en friche, carréssés un peu...mais jamais plus loin!
bien sur elle ne renonce pas à le damner...
ils sont amis, de force puis de grès, il accepte sa bienveillance et sa gaiêté.
mais l'ancre du présent est définitivement enchassée sur d'autres fonds.
il n'y à de ronrons que pour Pussyrella....
ronrons&canigou
une gamelle des fois pleine, des fois vide.
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