dimanche 3 décembre 2006

le chat
ah...mon gros, mon gros, mon gros...
si tu savais comme, de ton amitié surtaxée à retour de force, je m'en tamponne dorénavant les coussinets...
tu penses etre encore dans le match alors que le 16ème round est achevé...depuis longtemps; je suis sorti du vestiaire de ta connerie, pendant que toi, à l'infirmerie, tu divagues, balbuties, pleurniches ta ceinture imaginaire, et ne parles encore, et encore et encore et toujours que de toi...
gong.
j'avoue, j'ai eu du mal à comprendre quand, coaché par les jumelles "envie" et "jalousie", avec quelques planches pourries et des cordes d'offenses, tu t'es construit notre petit ring, affabulé une fédération fictive OSSLC (On Se Serre Les Coudes), organisé ton championnat bidon sous couvert d'oeuvres rigolables, invité le cher public sans qui tu te sens rien, et puis brodé des gants "love" et "hate", oubliant du reste que l'effet en est identique...mais après tout l'amitié ne tient elle pas de l'art noble?
et puis tu as poltronné, feinté, triché...profité de la promiscuité pour placer des coups bas, m' entrainant dans les coins, exercant tes habituels moyens de pression qui sont chantage et rétention, pronant la double dette à force d'étiquetter et marchander ce que le bon sens et la générosité de ceux qui se choisissent, même le temps d'un match, jamais ne négocient...en vain.
oh tu n'es pas malhabile, ni de mauvaise compagnie, tu donnes le change, et on a rigolé, et on rigolera encore car contrairement à l'amour, l'amitié à d'infinis degrés...oui mais voila, mon vieux gros, on ne tire pas dans la même catégorie, tes coups comme ta pensée ne peuvent porter, rien ne sert de charger...de loin en loin il est aisé de t'esquiver, il n'y a pas de KO, ni de victoire aux poings...
non...ton championnat je te le laisse.
mon gros matou, mon frere, mon sparing partner.

2 Comments:

At 10 décembre, 2006 15:45, Anonymous Anonyme said...

Je viens de me prendre un gros un poing dans la gueule en te lisant. Ca fait mal, mais on reste toujours sur le ring, n'est ce pas?

 
At 11 décembre, 2006 20:57, Blogger fidelyo said...

chère cleo
pardon je ne voulais pas abimer ton minois...
merci de ta visite, c'est toujours une delicieuse surprise
comme de te lire à nouveau chez toi...

pour faire echo à ton interrogation,
je cite un fameux tireur de langue,
M. Albert Einstein :
"Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la betise humaine...
mais pour l'univers je n'ai pas de certitude absolue."

pas mal..

montjoie!
st-denis!
caramba!

 

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