et si le dit appendice est le premier sollicité pour s'agiter hors de son originelle cavité, il flotte aussi pour la truffe, dans l'air humé, le signal de s'extraire des tanières, tout entier, de se rejouir de partout-partout, alors que le climat trop doux retrousse le poil aux pattes des chiennes, et que les regards s'appuient en zizaguant des jupons fous-fleuris aux ports de tête fripons à crinières voltigeuses...
les indices sont ténus mais bien réels, pour les observateurs, agités du radar, tout cela est trop précoce bien sur, mais quand bien même cette petite anomalie, puisque personne n'ignore que la terre tourne à l'envers, il est doux de sentir le flux lacté des oourhams, centémillenaire, monter à l'improviste et s'écouler à nouveau...synchronisé. alors quoi de plus naturel quand, au fil des jours envolés, le trou d'air froid presque dissipé, les détrempés n'aspirent qu'a s'ébrouer.
le chien le premier. son offrande rendue au temple, condition sine qua non, il vogue de la suave copulation cannibale a l'orgie blonde décapotable, des tatoo-sages sans dessus dessous aux denses oeillades prometeuses du petit chaperon vert.
allègrement...il s'accorde au maelstrom choregraphié de parfums soudain densifiés, aux lascives proximités enfiévrées de curiosités, aux raidissement d'échines sur la substantifique moelle, aux éclairs narcisso-jaillissants de babines dévolues...la marche est déclarée, les chiennes s'avancent en légions, silhouettes turgescentes juchées sur du cuir souple à talons, elles glissent graciles et pulsent au centre du volubile bal...à l'unisson.
la chair est folle.
mais passé un jappement-reflexe, le revers de salive, sous la langue du chien, c'est comme un arrière gout de M&M's mi-figue mi-raisin ...qui s'incruste. picorés, les adorables confiseries dissimulent, sous la croquance, à la suite du chocolat, les restes encombrants d'une cacahuète explosée...et selon les specimens, plus ou moins de chocolat...plus ou moins de cacahuète brisurée. pour éviter ces désagréments il est toujours possible de se gaver en temps record et d'avaler fissa au risque de se ruiner les dents, la foi, le cul, le celibat, mais ce n'est ni l'art ni les manières, trop la croix trop la bannière...alors grave dilemme : la diète ou les carries? les M&M's ou les smartie's? non, pour absorber ses sucreries, une fois dans la bouche, mieux vaut les suçoter une à une pour tenter d'en extraire la quintessence de bleu, de rouge, de jaune ou de vert, puis d'en lècher l'inéffable chocolat, enfin d'en gober l'arachide toute entière, laisser l'estomac faire...car bien que de tailles et de volumes dissemblables, terrible constat, elles ont peu ou prou le même gout, la même consistance, le même résultat et au final ne calent rien.
pas déséspéré pour un clou, peut etre qu'au fond d'un paquet à liseret d'or, se demande le chien, sommeille la pepite, l'atypique, l'improbable, l'accident industriel...le m&m's rose au salami, avec son coeur de génie qui nourri à vie, si beau et si bon que l'on préfére le regarder, le carresser, plutot que de le digérer.
et les chats hurlants la nuit, ces libres cons, l'empêchent de rêver.
1 Comments:
Mon frère est dingue et génial !!
Putain ! Est-ce possible de sortir un truc pareil, si planqué et si clair à la fois!
Mes respects, Monseigneur!
Pour répondre à la question, au dilemne ! "la diète ou les caries?" et pour avoir t'avoir devancé d'à peine quelques mois sur l'étape la plus importante de ta vie (je suis sérieuse), je dirais :
La diète vaut serment de loyauté éternelle, essaye-la autant que tu peux, puis les caries...pour s'occuper et pour que Dieu te confirme, que l'accident industriel est le seul qui t'aille.
De toute façon, un coup de brosse à dent et terminé.
ça a ses vertues, une carie, plus qu'on ne croit.
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