lundi 31 juillet 2006

le chat
soupire ce soir...un soupir à recoller une photo de lune, ou de ciel, ou d'étoile sur le catnet. mais il en a déja mis trop. il a vu l'anaconda repousser sa belle panthère black. elle s'est évanouie rapidement, presque sans un souffle, dignement, sans plainte ni gemissement. il a vu l'immense reptile sinuer gracieusement autour de la feline, enlacer sa belle fourrure de surprises, puis pleurer ses forces pour ne pas relacher l'étreinte. il savait que la créature serpentait depuis une lune derriere la haie. après le sacrifice de pussyrella, et pour écarter toute intrusion, il avait lui meme reveillé ce gardien immuable à sang froid. comme un effet collatéral, cette présence statique avait fait aussi taire le chien. le trio était presque heureux de se retrouver, fortifié par leur réunification. mais la danse avait déja célébré la panthère et la panthère avait déja célébré la transe alors l'anaconda avait sifflé. et toujours le spectacle detestable de l' attente, de l'agonie programmée, du dénouement imparable. en fait les animaux n'aiment pas s'entredévorer sans appetit. alors le chat espere toujours que, dans chaque agonie, comme pour le cerf, il se trouve un étang suffisamment grand, ou un clos suffisamment accueillant, pour échapper à l'hallali.

de nouveau l'air du temps rafale sur les sentiments, et la brise du doute caresse les champs de certitudes.

la tour de pise n'aura pas lieu.

samedi 22 juillet 2006


le chat
resiste et resistera encore à la fantomisation...

le chien
se decouvre des affinités avec LA CANICULE...cette "petite chienne" en chaleur qui lui fait pendre la langue et tomber les poils en touffes. le nom de la belle est d'origine italienne ("canicula" - et messapine?- 1500 A.C.), et, tout comme les habitants de la botte, elle est fraichement (c'est bien la seule), championne du monde de foot...mais pas que. ou la trouve t'on? dans l'espace....car canicule est une étoile qui niche tout droit blottie sur la constellation du grand chien (canis major), voisine de la giga constellation d'orion. En fait canicule ou "la petite chienne" est le nom olé olé de l'étoile sirius dont l'immense remarquabilité est d'être l'astre le plus brillant de nos cieux : 2 fois plus grosse que notre soleil elle envoie 24 fois plus la sauce. son secret? sirius-canicula est double puisque l'enorme étoile première dénommée A est escortée par une copine naine blanche, découverte sur le tard car totalement invisible sans instruments , et que les scientifiques, de grands artistes comme chacun le sait, ont dénommé B. En outre sirius-canicula est une cousine germaine de banlieue pour notre soleil puisqu'elle est la septième étoile la plus proche de nos cerveaux fondus à 8,6 années lumières et des brouettes...
Etonnament, sirius (B surtout) est aussi au centre de la cosmologie complexe des DOGons, cette peuplade du Mali aux chapeaux pointus, qui sans lunette, ni telescope, ni sattellite hubble, connait sur le bout des doigts l'existence de ce groupe d'étoiles sans n'avoir jamais pu l'observer...une "intuition" qui reste un mystère et permet encore de nos jours à quelques étudiants en ethnologie d'obtenir des bourses pour aller se balader en sandalettes chez ces fiers guerriers.

Plus connement, sirius est le porte drapeau de nombreuses sectes, telle celle du temple solaire qui organise des barbecues géants pour aller s'y réincarner en dieux merguez de 10 m de haut...

Mais quel rapport entre la petite chienne stellaire et le souffle brulant du dragon qui sévit sur nos têtes? tout simplement que, du 22 juillet au 22 aout, la chiennasse se lève et se couche avec le soleil!....l'histoire ne dit pas avec qui elle le trompe le reste de l'année ni si, tous les matins, pour se faire pardonner, elle lui prepare un grand bol de café au lait...

lundi 17 juillet 2006

le chien
comme tout le monde, digresse sur la météo...
"vivement l'orage!"

mardi 11 juillet 2006

le chat
choisi ses morceaux...

"baise moi sans tampon ni trompette"

"balinaise moi sans crampons ni pompette"

"blaise moi sans pascal ni nieszchette"

"braise moi sans fumée ni buchette"

to be continued...

lundi 10 juillet 2006


le chat
a perdu 2 fois cette nuit.
le football? bah ce n'est que du football...
Pussyrella? c'est la vie qui s'enfuit...
elle lui a écrit des mots si loins si proches...
avant de partir pour longtemps
il ne s'en remet pas...
jamais, jamais, jamais
et ici ou la-bas
la pleine lune s'exhibe...
incandécente.

return of defeat...

le chat
a son péché mignon . sa MUSE.

"oo baby don't you know i suffer
oo baby can't you hear me moan
you caught me under false pretences
how long before you let me go
oo you set my soul alight
oo you set my soul alight
glaciers melting in the dead
of night and superstars
sucked into the supermassive
i thought i was a fool for no one
oo baby i'm fool for you
you're queen of the superficial
how long before you tell the truth
oo you set my soul alight
oo you set my soul alight
glaciers melting in the dead
of night and superstars
sucked into the supermassive
you're a supermassive black hole"

le chat
Pussyrella fait des trucs pas croyables avec ses pattes. ses doigts de pattes arrières. elle agrippe tout et n'importe quoi.
have a nice trip.

le chat
France-Togo restera un pu-tain de bad souvenir. le paroxysme. hein? mais à la fin ils ont gagné.2-0.

le chat
croit qu'il va pleurer si les bleus l'emportent...il a tellement ri la dernière fois.

le chat & le chien & le maitre

sont plus que jamais supporters

FORZA FRANCIA!!!





merci à Aperitchoune pour les tofs...

samedi 8 juillet 2006




le chat
se prend pour "petit corps poilu qui se tient" et slam...

le chat n'est pas en manque de caresses..il est en manque de nuits. le premier sevrage achevé il se remet à rêver. quelle ironie! il en transpire des litres nauséabonds...il exude ses sentiments et ses souvenirs sans impatience ni espoirs bidons... une araigné a tissé un voile d'acier trempé et glacé autour de son coeur. il ne peut rouiller, ni être perforé. il a battu si fort, si présent, si constant, si endurant, si acharné, si douloureux...et pourtant cela a t'il encore un sens de s'être dépouillé entièrement quand à prèsent les fenêtres ouvertes du néant ont soufflé l'étincelle.
il est troublé, ne crie ni vengeance, ni trahison, il ne sert à rien de lutter contre la fatalité. ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort disent ils...c'est mal connaitre les chats. parfois il vaut mieux mourrir que naviguer au milieu de cette marée inachevée. était ce une comédie? une tragédie? une farce? ou un drame? non il reste sur sa faim dans cette histoire sans fin. quel denouement obtient on en mélangeant du vide avec du rien?
la vérité c'est qu'il n'y en a pas. seuls les actes comptent parce qu'il s'additionnent ou se soustraient, se multiplient ou se divisent. le vrai desespoir, la vraie cruauté, ce sont l'immobilisme et la futilité.
Amis chattes et chats qui me lisez fuyez ceux qui attendent car le lierre vorace tot ou tard les étouffera, fuyez ceux qui s'agitent vainement car brasser de l'air ne rafraichit pas. ne croyez pas les marchands et les sirènes de superficialité ce ne sont que de pales illusionnistes grimés que le temps et la vieillesse rattrappent à grand pas. seul le pardon partagé apporte la délivrance et donne du sens.



le chien
est allé fouiné vers Pussyrellanet. il y a reniflé des pensées aussi fraiches qu'un tic tac au cervelas. combien de brouillons écrira le chat, combien de brouillons qu'il n'enverra pas. et quand bien même les boites sont bloquées? il n'a pas testé. c'est sans doute au creux de l'hiver que, de temps en temps, ils auront le sentiment diffus d'avoir raté un printemps. et ils attendront le suivant avec beaucoup d'empressement.

vendredi 7 juillet 2006

le chat
est exténué. il va se vautrer dans la mi-ombre pour s'oublier et se souvenir...


jeudi 6 juillet 2006

le chien
presente l'arme fatale du mondial : grigri le poussin bleu.
a malaxer, machouiller, masser, triturer, tripoter, pétrir, pressurer...fièvreusement jusqu'a la 90ème minute (ou plus si necessaire)
existe en version pendentif


merci à Arianne

le chien
fait de la philosophie footballistico-alimentaire :
"olive qui roule, n'amasse pas pizza!"

le chat
fredonne en italien

"Chiamami adesso, si,
lo so che prima era...
era piu facile...
ma é adesso che ho bisogno io di
farmi trovare, farme trovare qui
chiamami adesso che
é piu buono il mio cuore...

Dammi il tempo che tempo non sia...
Dammi un sogno che sonno non dia...

Chiamami adesso che
non ho piu niente da dire, ma
voglio parlare lo stesso insieme a te
voglio provare io a descrivermi...
chiamami adesso che
ho bisogno di te..."

P.C.

mercredi 5 juillet 2006

le chat
confirme : il va falloir mouiller le maillot maintenant...


le chat & le chien & le maitre

sont supporters

ALLECHE LOCHE BLOCHES!!!



merci à Aperitchoune pour la tof...

mardi 4 juillet 2006

le chat
est deg...Pussyrella lui a porté la poisse avec ses anciennes discussions à la con...
il n'a plus d'herbe à chat...et il a mal aux dents!!
a par ça, il s'en fout...

mort d'une étoile...
dans la posture dite de "l'oeil de chat"

lundi 3 juillet 2006

le chat
a vu le chien déchiquetter Pussyrella. pas son chien de tous les jours, non celui qui parfois entre dans des rages folles, celui dont la sauvagerie primal reveille le berserk source...il a vu bondir le chien, d'habitude placide et enjoué, là féroce, métamorphosé (voir croquis), engriffer Pussyrella de part en part et la projetter violemment dans les airs en direction du cerisier. lui, surpris, n'a pas eu le temps de réagir, roulé en boule et ensommeillé dans ses pensées stagnantes, il a vu la scène en spectateur...impuissant. pourtant il le sentait venir....




quand il a vu la pelisse de Pussyrella, inerte et maculée, pendre mollement dans les branches du cerisier, il a compris avec horreur qu'il était trop tard. le chien, pour une fois, avait fait son job.
il a du d'abord calmer le chien, le faire rentrer dans sa niche, lui promettre de l'écouter plus tard...puis il a pleuré.
pourquoi ce gachis, pensait le chat, pourquoi perdre encore une vie...
quand...sur l'arbre fruitier...la coriace Pussyrella se remit à gigoter. le chat vit alors le tas de poil informe, tout juste bon, dorenavant, à exciter un baton de graphite entre les paluches d'un laborantin, agité de quelques spasmes et soubresauts, puis en surgir par on ne sait quel orifice une reproduction miniature de son aimée, une sorte de clone qui, après avoir degringolée quelques branches, atterit au sol et s'enfuit effrayée...médusé le chat ne chercha pas à la rattrapper...il la vit pourtant se retourner 1 ou 2 fois, ce qui ne lui ressemblait pas...elle avait changé et il ne la reverrait pas. il constata avec étonnement qu'il en était soulagé...pour le moment...il lui tresserait une couronne de muguet...et il repleura des larmes de chat. adieu Pussyrella, pensa le chat, tu vas me manquer mais je n'en pouvais plus de jouer l'amoureux sans amour...et pourtant de toutes, jusqu'a présent, tu étais bien la seule à ma mesure...adieu Pussyrella. il était trop tot ou trop tard pour cette vie là.
mais on se retrouvera
Pussyrella2...


le chien
ne supportait plus cette petite chatte minaudant et braillant tour à tour...elle reveillait en lui son instinct de gardien...à être là sans être là, apparaissant, disparaissant, sans vergogne et toujours par surprise comme un pie voleuse... et surtout il voyait bien que le chat se mourrait littéralement d'amour, qu'il allait y laisser des poils..ou une vie, sans réagir...
il a longuement observé le chat ces dernieres semaines...se lamentant des absences, comme de la présence de Pussyrella...il a observé la petite chatte quand môdame deignait ne plus miauler de loin...il voyait qu'elle trichait avec le chat.

le chien :" avec elle tous les coups sont permis!"
le chat : "pervers et généreux, ne le sommes nous pas tous les deux?"...

drôle de gamelle...pensait le chien
il était temps de rompre la laisse, ou d'en changer. il attendait son heure. mais que dirait le chat?

le chien
...rêve...d'une giga gamelle

Quelque part sur cette terre...