dimanche 30 septembre 2007


l'avenir sera bridé ou ne sera pas

mercredi 26 septembre 2007

la guerre? tout le monde ne s'en fout plus...

par le présent nous avons le triste honneur de relever que le mot, en de hautes instances, a été désormais prononcé, et devons vous annoncer que le processus est viatiquement enclenché.

ce n'est pas faute d'avoir poussé le hola.

souvenons nous c'était en février.

https://www2.blogger.com/comment.g?blogID=29446340&postID=4573851548103697170

sur le fond rien n'a changé mais sur la forme cela commence à s'agiter. le cycle glauque classique : des profondeurs à la surface avant de retourner aux profondeurs. pour ce mois l'adage est tout trouvé : en septembre personne ne débande. le sujet sur l'échelle des désastres annoncés est passé d'épineux à aigue. déja. comme une appendicite, cela fait de plus en plus mal jusqu'a ce que l'on tranche. sinon cela pète à l'intérieur et pourri tout d'un jus vicié. dans les deux cas il reste des traces.

en pleine creusée du tunnel le chat et le chien s'associent pour hurler à la face du monde un message en bouteille de lait : bordel mais qu'est ce que vous avez fait pour en arriver là?

et puis comment arrêter cette machine infernale? il est navrant de constater que les organes communiquants et perfusés de notre grand corps malade, relayent à présent, et en trombes, d'improbables probabilités possibles. tels des mineurs de sapes il travaillent sous la muraille de l'opinion pour créer des brêches.

dans le même temps les sentinelles guerrisseuses de la raison s'éteignent les unes après les autres sous les coups de levages et d'abaissages de manettes manipulées en mains gantées. par exemple pourquoi ce très bon blog anglophone, régublié, documenté, intérréssant, et sans doute bien intentionné, n'a pas émis depuis le mois de juin?

http://iranvaus.blogspot.com/

coincidence? complot? le problème n'est pas la réponse mais bien pourquoi les questions se posent.

bientôt ce sera le blackout.

enfin pas tout à fait. la voie illuminée, la seule, l'unique, l'officielle, restera bien éclairée pour rentrer dedans direct sur la digue du port embrumé de la destinée.

bientôt tout le monde se méfiera de tout le monde.

tout d'abord il faut se méfier des écureuils et de leurs grandes oreilles.

ainsi le petit barbecue de cet été dans le Maine n'avait pour but que de lacher, au moment ou la graisse des saucisses commence à suinter en grésillant sur le charbon, d'un ton badin matiné d'accent à couper au couteau, entre une cote de boeuf texane et un bol de goulash franco hongrois, que le temps était venu, qu'il allait falloir mettre le paquet. un briefing en règle, en famille, quelques silences et contre alto insérés dans la partition d'un commun accord, et à la rentrée en avant le tintamare. ces funestes présidents vont nous enfourner la tete la première dans le sac de noeud le plus emmélé de toute l'histoire.

mais...qui voila? qui c'est qui se fait tout petit dans son coin là-bas? viens mon petit barbu, viens t'exprimer à la tribune de l'humanité. le chien et le chat ont bien tendu l'oreille pour écouter hier cet expert en discours tordus. live mondiovision. et les doutes ne sont pas dissipés. proxelitisme forcené, arrogance cool, provocations distillés, au final une extreme habileté, un exercice parfait de diplomatie ouatée bien imprégnée de lotion agressive et cancérigène. le cancer ou la grangrène. reste plus qu'a choisir.

dimanche 23 septembre 2007

bonne nouvelle du chat :
l'interdiction de la pêche au thon rouge, décrétée cette semaine par les instances européennes, ne concerne que les poissons. le teton rouge, lui, reste ouvert.

jeudi 20 septembre 2007

La plèbe le veut. La plèbe l'aura.
A la demande quasi unanime de Sacha, et face au silence de la page vide jours après jours, je vais photoconter brièvement (faut pas rêver), et comme toujours obscurement, les menus événements du mois écoulé.
Bon inutile de le nier, à l'heure de raccrocher (provisoirement) la laisse occidentale, la chicane du clavier est dure à motiver...
D'ailleurs ce post est complètement pourri.
Mais comme il faut l'intituler ce sera :

vers le pays des chiens libres


Là-bas les chiens arpentent les plages, ou les trottoirs,
en meutes apprivoisées.
Là-bas, les chiens, à la nuit tombée, choisissent leurs maîtres.

Et puis là-bas les gamelles sont panoramiques,

la nourriture fraiche et abondante,

les niches spacieuses, mais kitches.


Voila pour l'essentiel...

cela suffit à contenter son chien.

Parce que sinon,

là-bas

règne aussi une certaine idée de la tranquillité,

et ppfffiooouuu, vu d'en haut, tout paraît bien rangé...

En bas, inutile de resister...à certains clichés,

laisser couler sur soi le bordel ambiant, moite et bien huilé.

Pas forcé de venir,

ni de participer,

a ce vaste barnum, et ses allures de ciné,

ne pas s'y méprendre,

la chasse au grand blanc y est un sport de squal(e)s très pratiqué.

Alors il vaut mieux filer juste, et traverser dans les clous,

pendant que la contrée s'envoie en l'air,

au son du big boom-boom économique.

Mais bon...j'en reprendrais bien une grande bouffée,

inhaler des journées d'oisiveté,

griller des nuits surconvivialisées,

trinquer mao mao,

l'alcool de rire

coule à seaux.

Pour tout ça...et pour les restes,

pour ce monde en flacons (pourvu qu'on ai l'ivresse)

phop-kan mai na

et speciale big dedicace à Fathi, qui fait pencher la mer rien qu'en la regardant, au King of Ma (dog save the king)...

et puis aussi à farang Yoyo (putain qu'est ce qu'elle t'a mis), Sai Fon, Gehgino (sure khrap), Sabine (the gift), Pin (mama), Pum (pass the chanel Butterfly), Lady Kwan, les fourmis du bus, Noi (langue de vipere), Ellie, Princess Tam Tam Sugar (surtout Princess Tam Tam Sugar), lady Big Bam, Phan, Taxi Bob, Messieurs les Promotors Pong & Kanit ("see the best of the best"), le trefle à sept feuilles, le pignampa, Lady Vietnam mai phaeng (but sans son passeport), Liaa la Tigresse, Taxi Mafia, les toulousaines moches, le Roi (et la Reine), les schtroumpfs jaunes, marlboro menthol, la brise de 20 heures, le Nana Entertainement Plazza, Police Mafia, le St-Emilion de 4 heures, le merlot de 11 heures, le Sang Som au clair de lune, l'hinaleur nasal, la somptueuse serveuse du KfC (qui m'a salué -le wâay- jusqu'a me renvoyer au rang d'ancêtre), les poulets, et tous les autres...

sa wat-di khraaaaap