samedi 30 décembre 2006


le chat
n'est pas vitrier mais pense parfois à
se souvenir des fenêtres...
celles pour lesquelles il s'est arrété, ou retourné, celles sous lesquelles il a levé la tête, de stationnement minute...en minute de silence, toute raideur dans la nuque, yeux ecarquillés d'impatience, ou d'implorance...rideaux baisés, guichet fermé, tout est joué (sommeil lourd? accompagné?)...celles sous lesquelles les potrons-minets renoncent à miauler-muet, ou aboyer-hurlant, ci-gît la promesse de ne plus revenir péleriner, la déception de repartir vers des portes...
le chat n'est pas vitrier mais sait que ces fenêtres n'existent qu'en trompe l'oeil, elles invitent la memoire en même temps que le regard, demeurent murées sur le passé intérieur, à jamais trop lointaines, trop hautes, trop digicodées, même si l'on a cru...un temps, les grimper, ou les prendre d'assaut, à piolet ou à griffes nues, à la "Frisson" Roche ou la Patrick Edlinger, enlacer la vigne vierge...ou les gouttières, et s'échaffauder jusqu'aux sommets, débusquer le nid d'une sirène en hidalgo kamikaze, roi de carreaux, clochard-cyrano...
vues du bus les fenêtres defilent, reflets animés, projections de séquences englouties / "jean-louis se viande du toit de la boucherie" / cinemascope en 35 kms heures images secondes et puis au ralenti quand, juste avant de tourner la rue pour se terrer sous des bouches de metro, on devine une silhouette à qui l'on ne montre plus que le dos, souviens t'en, celle d'il y a 12 ans rue des 5 diamants...et des autres aussi, celles cinglées de pluie, battues d'amertume, les barreauttées du penitencier, les agents doubles vitraux sans permis d'oublier, toutes ces fenêtres abdhorées aux éclats dispersés par les années lumières...
il reste les autres...les innocentes, celles qui suffisent pour s'évader du bac ou des corvées, les grandes-ouvertes, les entrouvertes, les espagnolettes, les billgates, celles ou s'agite encore la fête et ses vibrations electro-alcooliques, celles qui se font recurer en shorty rouge et à l'ajax, celles ou bambi balance son bébé, celle de kate dans titanic, celles des twins en train de s'écrouler et puis aussi celles qui servent à lancer les fusées...
toutes se juxtaposent sur le mur, s'imbriquent dans les trous de la mémoire, et forment une serre à température contrôlée, ou l'on cultive tour à tour les roses et les regrets, et puis où parfois on y jette un rocher... ou un gravier.

jeudi 28 décembre 2006

le chien
wall street journal, ou l'huma, pour ramasser des crottes ou éponger la pisse c'est du pareil au même...mais il faut bien réagir face à l'inflation de conneries lues et entendues à l'occasion du 5ème anniversaire de la monnaie européenne...

et remettre les accents sur les € :
ce n'est pas l'euro qui fait monter les prix
mais ceux qui fixent les prix en euros!

analyse sommaire mais logique. on a pour l'instant jamais vu un steack s'auto empaler sur une étiquette et s'écrier, entre 2 saignements, "j'vaux 15€ le kilo!"...ça marche pareil avec des francs ou des nonosses d'ailleurs, donc ne pas écouter le boucher qui ronchonne, la boulangère qui bougonne, l'agent immobilier qui déconne, le trader qui s'empiffre, etc...tous ceux qui prétendent le contraire...ils nous endorment de leur mauvaise (tranche de) foi, et ne pestent en fait que parce que de similaires abrutis ont fixé à l'eurhausse le coût des matériaux de construction de leurs récentes villas sur la côte (de boeuf)...

et tout ça vaut bien la monnaie de chienge...

lundi 25 décembre 2006

No-hell !


(for JB too...)

samedi 23 décembre 2006


Bob le microbe s'est invité en trouble fêtes et pollue les voies de circulation de ses humeurs malignes et dégoulinantes, quel enfoiré! c'est pas le moment...l'attaque à été soudaine mais la rumeur reniflait depuis quelques jours, il avait jetté son dévolu sur le chat....chien de basse cour, vermine malotrue, home cloueur, 13ème convive, les sousperlatifs ne manquent pas à l'encontre de cet empêcheur de reveillonner en rond, hautement invasif©, qui s'apprête à deferler par vagues sonores d'écoulements intempestifs, de torpilles mucusmiques, d'ondes pestilloneuses ou de gaz aérophages...il a plus d'un tour dans sa poche ventrale le bob, tous aux abris!
bien que de facture classique son mode opératoire est remarquablement efficace sur terre, air, muqueuses, et surtout, génie malveillant de la tactique, il a choisi le moment optimum à la propagation de ses attributs fétides en vue de l'anéantissement des constitutions altérées et l'affaiblissements des forces de la nature, il profite lâchement de la promiscuité festive au sein des ambassades intergénérationnelles, de son cortège attenant d'embrassadeurs gogophiles, des nuées de rires expectorotatifs, des conversations en creux d'oreilles ou des vociférations alcooliques, pour dérouler le plan... bob, et ses cohortes miasmiques, sont tapis dans l'ombre des orifices, affutants cheval de poisse, bubons à retardement, et autres surprises malicieuses de son accabit...
en fin de compte bob est un incompris, il est généreux, pas radin, il se donne à fond, quand chacun aura reçu son passager cadeau clandestin, quand la grande dispersion suivra logiquement le grand attroupement, que ses clones convoleront aux 4 points cardinaux, tels les aliens dans le nostromo, alors bob, satisfait, éclatera d'un giga éternuement...
il faut s'y préparer, l'arsenal et les stratagèmes de bob sont virulents, personne n'en réchappera...sauf jack bauer peut être.

jeudi 21 décembre 2006

dimanche 17 décembre 2006


mû par l'idée de rhabiller les maîtresses pour noël, le chien a sélectionné le fin du fin, le top du top, en direct do brazil, un cadeau original qui passe passe les saisons depuis des millénaires...cette année il faut penser à offrir des fringues "Das Putas", la (future) marque ultra trendy qui va et qui vient du trottoir, et dont le nom est, malheureusement, déja contracté des miches pour nos oreilles semi-closes, en un pudique "Daspu"...

la collection "Das Putas" c'est du fantasme en balle de cotton! pour la première fois il est possible à la prunelle de nos niches de ne plus s'habiller comme une pute mais EN pute....

la marque, aux objectifs militants, est née drivée par une ONG, et à l'initiative de quelques prostituées de Rio. les premières mouillures, T-shirts, robes sexy, corsaires, sacs, casquettes et...robes de mariée ont été patronnées et découpées à partir de draps et tissus glanés dans des hôtels de passe, puis ont été portées par mick jagger (qui lui en est une vraie) au giga beach-concert gratuit des pierres qui roulent du dernier printemps, ce qui a donné à la petite entreprise un bon coup de...notoriété. depuis une styliste à repris le manche, à charge pour les copines de raccoler des mannequins mais pour ça il n'y qu'a se baisser. pour l'anecdote il faut signaler que, jusqu'a présent, aucun travelo n'a été levé sur les podiums.

bon si l'habit ne fait pas le moine la jupe fait elle la pute? grosso modo les fringues "Das Putas" se portent de préférence vers 37,2 le matin, et sont un mélange de chaland flashy moulant maqué a du fonctionnel "ouverture facile"...après tout rien d'anormal. reste à savoir si le plan marketing de nos donzelles intégrera prochainement dans les créations de la griffe l'ourlet porte capote, la fibre mi latex-mi hydralin, ou encore l'étiquette-tarifs type "lavage 40°- la pipe 1050 reals - do not bitch!"...enfin tous ces petits plusss qui rendent la vie vraiment pute.

vendredi 15 décembre 2006

[k]nights of...

Foulant Cydonia, Alice s'emmerveille...à l'ombre du masque elle a rejoint le temple, élévation symetrique des origines, mystère enfoui de terrae incognita. Quand, à l'aube de l'apocalypse, surgit le bataillon des prêtres, paladins étincellants, maîtres de cérémonie, tous sont réunis afin de célébrer l'orgie, le sable rouge ondule sous l'avalanche sonique, la pyramide Terpsichore gravite et bruisse de mille pas, d'un seul choeur mélodique les disciples s'offrent en sacrifice...

lundi 11 décembre 2006

le chat
rêveur,
la tête ailleurs,
déambule...
dans le vestibule.

le chien
dresse le bilan...pour une fois, ça change.
l'événement MONDIAL le plus important de l'année 2006?
sans conteste la retraite de zizou....
hé pardi...c'est normal qu'il soit mauvais sur canal...il parle beaucoup mieux avec ses pieds!
avec sa tête bof...


vendredi 8 décembre 2006

Le chien

à l'approche des grandes bombances, a déniché la recette qui tue rien...

OEUF DESSERT (SANS OEUFS)

Catégorie :Desserts [plat unique] - Facile [ouh là il y a risque de brulures quand même]- Assez rapide [fffttt!] - Pas cher [tu m'étonnes...]

Ingrédients (pour 4) [bien tassé] :
40 g de Riz
1/4 litre de Lait
6 morceaux de Sucre [de betterave]
Crème fraîche
2 Abricots

Préparation / Cuisson :
- Faire blanchir le riz dans l'eau pendant 4 minutes, puis le faire cuire dans le litre de lait bouillant, jusqu'à ce qu'il devienne épais, un peu collant [comme mab...].
- Ajouter les morceaux de sucre [de betterave],
- Repartir le riz dans les coupelles, et mettre une légère [c'est à dire mince] couche de crème fraîche dessus pour lisser un peu
- Ajouter un demi abricot et mettre au frais [sur le rebord de la fenêtre si pas de frigo] avant de servir.

Le Conseil du Chef [il s'appelle André...si, si]:
- Pour que le jaune ait un aspect bien lisse, mouiller l'abricot à l'eau froide [attention special FX] avant de le couper en deux , ou encore utiliser des abricots au sirop [ouf j'ai cru qu'il allait jamais écrire le mot]
- On peut aussi arômatiser le riz en ajoutant un sachet de sucre vanillé ou une petite cuillère de rhum !

Accompagnement :
Vin blanc : Anjou pétillant [si y'en a]


[hmmm une recette qui aurait fait les choux gras des moscovites sous l'ère leonidbrejnevienne...]

jeudi 7 décembre 2006

de l'art ou du cochon?

le chien
"Pour pimenter leur vie sexuelle, les êtres humains ne manquent pas d'imagination. Ainsi ,un couple de Carioca, en Roumanie, avait un drôle de rituel en préparant les repas : pendant que le mari s'affairait à la cuisson des aliments dans une poêle, la femme, à genoux devant la cuisinière, lui pratiquait une fellation. Hélas, un jour, le plaisir de l'hommme fut si intense qu'il lâcha la poêle, qui se renversa sur les épaules de la femme. Sous la douleur, elle serra les dents très fort, et il fallut que le mari lui donne des coups de poêle sur la tête pour lui faire lâcher prise. Ce sont les médecins de l'hôpital local qui leur ont fait avouer les circonstances de l'accident. L'homme a été soigné pour une morsure profonde au membre viril, alors que son épouse, elle, avait des brûlures au dos, les yeux au beurre noir, et une pommette fracturée."
Marianne / 18 au 24 novembre 2006

dimanche 3 décembre 2006

a suivre...

le chat
ah...mon gros, mon gros, mon gros...
si tu savais comme, de ton amitié surtaxée à retour de force, je m'en tamponne dorénavant les coussinets...
tu penses etre encore dans le match alors que le 16ème round est achevé...depuis longtemps; je suis sorti du vestiaire de ta connerie, pendant que toi, à l'infirmerie, tu divagues, balbuties, pleurniches ta ceinture imaginaire, et ne parles encore, et encore et encore et toujours que de toi...
gong.
j'avoue, j'ai eu du mal à comprendre quand, coaché par les jumelles "envie" et "jalousie", avec quelques planches pourries et des cordes d'offenses, tu t'es construit notre petit ring, affabulé une fédération fictive OSSLC (On Se Serre Les Coudes), organisé ton championnat bidon sous couvert d'oeuvres rigolables, invité le cher public sans qui tu te sens rien, et puis brodé des gants "love" et "hate", oubliant du reste que l'effet en est identique...mais après tout l'amitié ne tient elle pas de l'art noble?
et puis tu as poltronné, feinté, triché...profité de la promiscuité pour placer des coups bas, m' entrainant dans les coins, exercant tes habituels moyens de pression qui sont chantage et rétention, pronant la double dette à force d'étiquetter et marchander ce que le bon sens et la générosité de ceux qui se choisissent, même le temps d'un match, jamais ne négocient...en vain.
oh tu n'es pas malhabile, ni de mauvaise compagnie, tu donnes le change, et on a rigolé, et on rigolera encore car contrairement à l'amour, l'amitié à d'infinis degrés...oui mais voila, mon vieux gros, on ne tire pas dans la même catégorie, tes coups comme ta pensée ne peuvent porter, rien ne sert de charger...de loin en loin il est aisé de t'esquiver, il n'y a pas de KO, ni de victoire aux poings...
non...ton championnat je te le laisse.
mon gros matou, mon frere, mon sparing partner.

vendredi 1 décembre 2006

le chien
glingline....

"saint-glinglin, saint-glinglin, c'eeeest (bientot) la saint-glinglin,
saint-glinglin, saint-glinglin, c'eeeest (bientot) la saint-glinglin,
saint-glinglin, saint-glinglin, c'eeeest (bientot) la saint-glinglin,
saint-glinglin, saint-glinglin, c'est (déja) la saint-glinglin...."