mercredi 28 mars 2007

ceci n'est pas un verre...


comme les autres.
il est mieux que ça, c'est un smoke glass, concept unique helluciné sous 60's qui permet de réaliser, les doigts dans le nez, une double performance : siroter un martini-dry-shaker-olive tout en fumant négligemment, de la meme main et sans rien renverser du tout, une craven A des familles....
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libération de l'homme par l'homme, révolution du 3ème type, cet objet est au genre humain ce que l'iceberg est au titanic, une ode décadente et luxurieuse, designée et concue en 1964, dans le sein d'une époque conjuguée au futur insouciant, par Joe Colombo (1930-1971), italien loundgy portant pipe et chaussettes bleues, pas si grotesque qu'il en à l'air, puisque, et c'est aussi très important, il est légitime de se demander ce que peut bien faire, pendant tout ce temps, la main laissée vacante...
on appelle cela un art de vivre.
le chat n'en finit plus de s'éxtasier du génie humain.

Joe Colombo "l'invention du futur" aux Arts Décoratifs (Paris)
du 29/03/07 au 19/08/07

le hips c'est que nous avons crevé de soif ce soir là...c'est ballot.

mardi 27 mars 2007

avis de recherche :
de l'Intraitable à Mac Load,

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là je te vois...

samedi 24 mars 2007

le chien porte un toast

["brou-wawouah, brou-wawouah"]
[scritch, scritch - griffe sur gamelle]
[silence]

"j'ai lu, il y peu, dans un roman débile incitable ici, la phrase suivante : "ne jamais abandonner un ami. Les amis sont tout ce qu'on à pour nous aider à traverser la vie, et ils sont les seules créations de ce monde que nous pouvons espèrer retrouver dans le suivant..."
alors, puisque l'occasion m'en ai donné, et pendant que ma langue bave encore, je voudrais remercier chaleureusement, et tout particulièrement cette année, pour leur aimable participation :
111, 222, 333, 444, 555, 666, 777, 888 et 999,
dont l'excellent 37 est le multiple...

on peut les applaudir...
[crap, crap, crap, crap]

mais surtout,
surtout, surtout...
je tiens à vous remercier,
vous,
du fond du coeur,
mes chers amis,
mes nombres premiers,
ici présents,
ici absents,
qui êtes,
tous,
pour la vie...
mes excellents multiples"

[re-crap, re-crap, re-crap]
[lape, lape, lape]

jeudi 22 mars 2007

le jeudi c'est cuit...

couic.

mercredi 21 mars 2007


?

mardi 20 mars 2007

le lundi c'est boite de nuit avec tous les meilleurs ennuis...
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tu le crois ça?

vendredi 16 mars 2007

"l'alcool conserve les fruits et la fumée les viandes"

S. Gainsbourg


mardi 13 mars 2007

le chat bouquine en catimini dans le cagibi, et au menu de son dernier séjour il a dégusté "la ferme des animaux" (animal farm) de George Orwell, un livre hors du commun qui l'a laissé comme deux ronds de flan...
il faut préciser, tout d'abord, qu' au niveau du volume de cellulose, il n'y a pas de quoi faire une bonne litière... mais quel panard. et pas seulement parce que le chat y tient le meilleur rôle...avec les rats.
pour ceusses qui n'en auraient pas déja goutté, il y est question d'Histoire, plus précisément celle de la révolution bolchevique, de sa pétaradante naissance, en passant par l'empire des soviets, jusqu'à la grande guerre patriotique de 45. un vrai programme bourratif de comité central sauf que le sujet, si peu sexy en soi, vécu à chaud par l'amigo George, est formulé pour être assimilable, avec le sourire, par un chaton de 4 semaines. et il faut bien avouer que, même entré maintenant à pleines griffes dans la grosse feuille de l'age, le chat s'en ai laissé conté par ces quelques pages...
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bon, si le procédé de l'analogie animalière n'est pas nouveau (à qui le dite vous!), George, un gars un peu austère au demeurant, nous pond un fabliaux champêtre, à base de toutous, matous, cochonous etc...pour nous plonger comme de rien dans la misérable auge de la condition terrestre des bêtes-humaines, de leur inaptitude intrasèque à se gouverner soi même et entre eux...et ô dégout ! grâce au naïf procédé, George relate des faits précis et un système complexe dévolu à sa perte (on le sait maintenant) pour atteindre l'universalisme à la force du message mutant...et ça fait froid sous le ventre : d'abord on y espère dur comme une bouse au mois de janvier, après (tout de suite après) on en chie des hectolitres de purin d'ortie...avec tout le troupeau. le bonhomme nous encroche dans nos peaux de bestioles, communauté brinqueballante et vivante, unie par les contingences de la chair mais, sublime paradoxe, déchirée par des cerveaux disparates... grosso modo, on est pas sortis de la ferme, et meme si on en sort c'est pour trouver d'autres fermes, avec d'autres portails, et ferme ta gueule.
pas tres optimiste...ce petit livre blanc imprimé de caractères noirs, n'est pas un manifeste anti truc ou pro bidule, il n'apporte pas les lumières du grand commandeur de la legion patriotique, ni l'infinie sagesse du vénéré defriseur de l'orient éternel, tout simplement parce qu'au fond il n'y a peut être pas de solutions, il y a juste des histoires.
mais comme un petit lien vaut toujours mieux qu'un discours fleuve de 12h01 à la tribune du peuple, que tu as peut être 01h12 devant toi pour restaurer ta force de travail, alors descend du john deere, dégraffe ta combi multizips vertes, fume du foin et vient PROFITER d'un monument de la litterature satyripaconne, une fable où tout a commencé à merder quand un pot de lait a disparu...

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note : on peut conseiller l'ouvrage à tous les heureux propriétaires de lardons immatriculés par la sécu. il est un bon moyen de joindre l'utile à l'agréable, d'eveiller les consciences politiques au berceau...à lire préventivement donc, à voix haute, le soir pour le dodo...sans omettre toutefois de censurer quelques passages traumatisants. merde...il y a pas de solution.

dimanche 11 mars 2007

de Rayon Vert à tous les spermophiles :

"debout l'en'dans !"

jeudi 1 mars 2007

dernier rappel avant démolition...

depuis quelques jours, des ouvriers batisseurs labourent et retournent le périmètre. terraformé, l'endroit n'est plus qu'une vague copie de son ombre. port du casque obligatoire. de monticules en tumulus, une terre rouillée s'éleve alentours, chariée, tractée, bénnée par des excavatrices de 10.000 pattes, vers une destination inconnue. c'est l'age des fondations avant celui du béton. une intense activité règne. ça gueule, siffle, gronde, s'invective, déféque du barbecue sous des chiottes-portatifs, tandis que les huiles, blotties dans leur chateau d'algecos, trament des plans, sur des treteaux, qui s'executent illico-presto...quelques arpents plus bas.


malgré cela...au centre du chaos géométré, au dessus de la mélée, s'est nouée une entente illicite, un surnaturel consensus, une douce ironie, dont la genèse ballote dans chaque paire de couilles habitant le chantier, cimentées, soudées, par une vibration commune qui les toise et résonne en écho des vapeurs de diesel. tout près, au seuil de leur champs de vision, et de leur mémoire ancestrâle, tel un commandement irradiant sur sa table, les mâles contemplent l'artefact blanc, instinctivement, indecrottablement, écrasant gargouilli graphique néo-rupestre, déclamé en 4 x 12m,

le théorème du mur du fond.

ils l'ont tous lus, ou fait lire en arrivant, et, mi-sourires affichés, mi rictus ébauchés, ne cessent de s'en repaître. certains, les sentimentaux et les dévots, ont songé à demanteler l'ouvrage...pierres par pierres, pour le conduire numéroté, avant de le remonter, en antartique. d'autres, plus réalistes, plus résignés, plus salariés, pensent qu'est venue la fin des temps du slogan, qu'il en restera bien des miettes dans les archives de quelques mauvais photographes amateurs, et que de toute façon c'est le dongeon qui décide...à coup de bazooka si nécessaire.

mais il est établi, entre eux, cols blancs et col bleus, sans en dire deux mots, qu'ils sont entrés en resistance, et tant qu'ils en auront les moyens, la plus petite parcelle de pouvoir de décision, le moindre coup de pelleteuse dévié, ils retarderont l'échéance, l'inéluctable, la loi d'airain, pour préserver, encore quelques instants, l'incroyable relique...pour l'exposer au vu et au sus de tous...et de toutes.